Le sertissage, un art ancien robuste
Le mot sertir vient de l’ancien français sartir, du latin populaire sartire. Il signifie enchâsser une pierre, précieuse ou non, dans une monture de métal comme l’or, l’argent ou l’acier. De nos jours, il existe différents modes opératoires afin de mener à bien cette opération délicate.
Le serti clos
La méthode dite du serti clos est l’une des plus anciennes et permet d’obtenir un sertissage d’une grande solidité. Elle est particulièrement indiquée pour façonner les bijoux masculins du fait de sa résistance. Sa mise en œuvre repose sur une taille en forme de cône de la couronne dans laquelle on dépose la pierre. Le métal qui dépasse sur le dessus est ensuite repoussé fermement sur la pierre uniformément sur son pourtour. On serti ainsi la pierre parfaitement et elle ne peut plus bouger.
Le serti masse
L’autre méthode très prisée pour réaliser un sertissage est le serti masse, souvent préféré pour les bijoux homme, notamment sur les chevalières. Le protocole utilisé est sensiblement le même que pour le serti clos, à la différence que le serti masse dépose la pierre à fleur de métal. Celle-ci ne dépasse donc pas du bijou, contrairement au serti clos où l’on peut observer le relief de la pierre.
On trouve nombre de bijoux en ligne qui offre ces deux méthodes de sertissage sur les bijoux, particulièrement sur la bague pour homme.